dimanche 23 janvier 2011

La parole délicate.

En général nous avons tendance à nous exprimer avec des phrases banales dont les mots manquent de sens et ne se limitent, malheureusement pas  à être seulement un peu de bruit. En réalité, dans bien des cas, notre légèreté heurte la sensibilité des autres, et parfois même, nous leur infligeons de véritables petits chocs psychologiques difficiles à guérir. Nous pouvons blesser et être blessés à notre tour, même au cours de simples conversations quotidiennes. Il nous arrive de parler puis de regretter ce que nous avons dit, et pourtant, nous continuons à parler malgré notre repentir!



Le Bouddha Shakyamuni, avant de s’adresser à qui que ce soit, prêtait attention aux trois points suivants: avant tout, il vérifiait si ses paroles exprimaient la vérité, puis il se demandait si son discours pouvait être de quelque utilité pour son interlocuteur. S’il considérait ces deux premières conditions comme satisfaites, il décidait alors avec soin du moment et du lieu les plus propices.

Dans certains cas, il est préférable de taire la vérité. Des paroles trop directes, même si elles expriment la vérité, peuvent heurter si le moment et l’endroit ne sont pas adaptés…


(Shundô Aoyama: le zen et la vie. Ed Sully)

mercredi 19 janvier 2011


Cet homme est comme une forêt, il se croit tout obscur, il est partout troué de rayons de soleil. (Henri Gougaud)

samedi 8 janvier 2011

Ouvrir nos yeux

Un élève de cours élémentaire à écrit le poème suivant:

 En plein milieu du Japon,
 Entouré par l’océan Pacifique, la mer d’Okhotsk,
 La mer du japon et la mer de Chine orientale,
 A l’école élémentaire de Furukawa,
 Je suis en train de me quereller.


La nonne zen Sundô Aoyama (Le Zen et la vie ed Sully) commente:

Combien d’adultes pourraient parler ainsi :  « Ici, dans cet endroit pas plus grand qu’un grain de poussière, sur cette planète, je suis en train de me disputer et de discuter en vain » ? Et combien d’adultes réussiraient-ils à se voir lorsqu’ils sont en train de se quereller?…

Et moi que suis-je entrain de faire? Je pense que cette question est la plus fondamentale pour déterminer notre existence. Si nous pouvions nous voir à chaque instant, nous serions tel un solitaire assis sur une grande montagne, parce qu’à ce moment précis, nous serions capable de nous observer avec les yeux de Bouddha.

samedi 1 janvier 2011

Bonne année!

Le groupe Zen de Brive vous présente ses meilleurs voeux pour l'année 2011.



En cette période de voeux et de souhaits, puissiez vous ne pas oublier que le bonheur ne peut pas être d'avoir tout ce que l'on veut, car les désirs de l'homme sont illimités.