Zazen

En équilibre parfait, immobile, la colonne vertébrale étirée vers le ciel, ni penché en avant, ni penché en arrière. On se contente d’effacer à chaque instant toute tension inutile, toute intention.

Dans la posture paisible de l’éveil, à partir du silence et de l’immobilité, naturellement, inconsciemment, on donne la liberté à toute chose. La conscience s’ouvre à l’infini. On accède à l’existence pure et à sa paix profonde.

C’est par cette pratique que Shakyamuni est devenu Bouddha ; ce n’est pas par le bouddhisme – il n’existait pas ; ni par les sutras – ils n’avaient pas encore été écrits.

 

Le zazen dont je parle, n’est rien d’autre que la porte du dharma de paix et de bonheur, la pratique-réalisation d’un éveil parfait.

Maître Dogen, Fukanzazengi, les principes de zazen